GRHis

Description du projet scientifique

Enjeux scientifiques

Il semble acquis, en ce début du XXIe siècle, que les conflits armés ne sont plus ce qu’ils étaient traditionnellement et encore au XXe siècle. Le général britannique Rupert Smith va jusqu’à affirmer que « la guerre, telle que nous la connaissons, n’existe plus ». Beaucoup d’énergie intellectuelle a été consacrée ces dernières années à comprendre les transformations de la guerre aujourd’hui.

Le présent projet vise à ancrer l'étude des forces socialistes et syndicales en Europe à travers trois exemples régionaux significatifs : Saxe (Allemagne), Jutland (Danemark), Normandie (France) et tout particulièrement la Seine-inférieure. Trois régions où la concentration industrielle fut importante et où se

Aujourd’hui, les travaux menés par l’école des Annales font l’unanimité et les traces matérielles d’une activité du passé sont donc considérées comme une source de l’histoire au même titre que l’archive. En revanche, la démarche expérimentale qui vise à vérifier la validité d’une hypothèse en la testant dans le cadre d’un protocole reproductible ne s’inscrit pas encore systématiquement dans la méthode historique, hormis dans le champ disciplinaire de l’archéologie expérimentale où elle est dorénavant répandue pour la préhistoire et la protohistoire.

Ce projet vise à mettre les technologies numériques au service d’un concept nouveau : le patrimoine carcéral, et à la création du musée national virtuel d’histoire de la justice qui mobilise les historiens autour de la plateforme d’édition en ligne Criminocorpus. Plus largement, ce projet fait appel aux compétences croisées des acteurs de l’Administration pénitentiaire, des professionnels du patrimoine et des spécialistes de la mise en valeur numérique des acquis de la recherche, dont HumaNum.

Réalisation d'une version légère du logiciel UPIC, créé par Xenakis.

Volet 3 : Travail, apprentissage et genre (TAG)
Responsable scientifique : Anna BELLAVITIS, GRHis