L’axe 3 de l’IRIHS « Genre, corps, sociétés » a le plaisir de vous convier à son séminaire 2025-2026. Il s’agit d’un séminaire ouvert à tout.es les chercheur.es et les étudiant.es intéressé.es par les analyses en termes de genre. La première séance aura lieu de le mercredi 5 novembre de 10h à 12h – salle de séminaires et thèses à l’IRIHS et elle portera sur la féminisation des élites de la fonction publique et nous écouterons les interventions suivantes :
Les prochaines informations seront diffusées via la liste de diffusion dédiée. N’hésitez pas à vous abonner si vous souhaitez suivre l’actualité de l’axe 3 de l’IRIHS
Programme
Genre et haute fonction publique. Quelles carrières au ministère de la Culture ?, Marion Charpenel, maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Rouen Normandie, membre du laboratoire Dysolab
Cette présentation portera sur la mise en œuvre des politiques d’égalité professionnelle dans la haute fonction publique, entre dispositifs juridiques et résistances organisationnelles. Comment comprendre la persistance d’inégalités de carrière et l’accès limité des femmes aux postes de direction, malgré le développement de politiques volontaristes en faveur de l’égalité ? À partir d’une enquête menée au ministère de la Culture, seront discutés les obstacles structurels (poids des concours, mobilités contraignantes, division sexuée du travail, fonctionnement des réseaux de cooptation), les représentations dominantes du « bon dirigeant » et la manière dont les hauts fonctionnaires s’approprient, ou contournent, ces politiques.
A Justice Rendered by Women for Women? What Judicial Intervention does to the Gender Gap : Nicolas Frémeaux, professeur d’économie au sein du Laboratoire d’Economie Rouen Normandie (LERN) et chercheur associé au Laboratoire d’Economie Mathématique et de Microéconomie Appliquée (LEMMA).
Cette communication, issue d’un article co-écrit avec Sibylle Gollac (CNRS), examine l’influence du sexe des juges sur les décisions rendues dans les affaires de séparations conjugales en France. À partir de données détaillées sur les juges et les affaires, nous constatons que le sexe des juges n’a pas d’incidence sur les décisions relatives à la garde des enfants ou à la pension alimentaire. Cependant, les juges femmes accordent des indemnités compensatoires sensiblement plus élevées que leurs homologues masculins. Quel que soit le type d’affaire, les juges femmes ne rendent pas de décisions plus proches des demandes des parties féminines ou masculines que les juges hommes. Malgré les analyses indiquant que les femmes juges sont plus sensibles aux inégalités au sein des couples que leurs homologues masculins, les effets des décisions judiciaires ne compensent pas les inégalités créées au moment de la séparation. Cet article remet donc en question la notion de justice « rendue par les femmes pour les femmes ».
Séances suivantes
Voici le programme des séances suivantes :
- Genre et mondes sportifs, le 11 mars 2026, de 10h à 12h : Audrey Gozillon et Magali Sizorn (Cetaps) lieu salle de séminaires et thèses à l’IRIHS
- Économie, care et genre, le 3 juin, 2026 de 10h à 12h : Yong Li (Dysolab), Florence Jany-Catrice et Agathe Lelièvre (Lasta) lieu salle de séminaires et thèses à l’IRIHS
Contacts
elise.lemercier@univ-rouen.fr
nicolas.fremeaux@univ-rouen.fr
audrey.gozillon@univ-rouen.fr
irene.pereira@univ-rouen.fr



